Le projet 2011 de notre association UGDO-France et de ses partenaires(UGDO Bénin, UGDO Gabon, FKS Sénégal, PRA-OSIM France) est relatif à l’amélioration des conditions de vie des enfants de l’orphelinat de Ouidah. Il s’est concrétisé dans ses grandes lignes en Août et Octobre 2011 à Ouidah.
En Afrique, le paludisme tue 1 enfant toutes les 30 secondes. Au Bénin, le paludisme est la première cause de mortalité infantile. Il y a un taux de létalité de 15 % environ. A Ouidah, le paludisme constitue la première raison de consultation sanitaire (37% chez les adultes et 41 % chez les enfants de moins de 5 ans).
Le Collège d’Enseignement Technique de Ouidah (devenu Lycée le 04/10/2007) accueille désormais le Centre d’Education Scolaire et d’Ateliers Pédagogiques CESAP. En effet, ce centre a été inauguré le 05 Octobre 2007 par M. Marius FRANCISCO, 2ème Adjoint au Maire en présence de chef d’arrondissement, des Sages et Notables , de l’Ugdo-CA, de l’Ugdo-France, de l’Ugdo-Gabon, du Clergé, des cadres et Intellectuels, d’Enseignants, d’Etudiants….etc. Lors d’une cérémonie simple et sympathique, le président de l’UGDO-France a remis au centre :
Née à OUIDAH au congrès des 1er et 2 Juin 1985, l’UNION GENERALE POUR LE DEVELOPPEPEMENT DE OUIDAH est une association régie par la loi du 1er Juillet 1901, qui s’est fixé pour objectif de rassembler tous les enfants de OUIDAH et de sa Région où qu’ils se trouvent, ainsi que leurs amis et sympathisants en vue de :
Promouvoir le développement économique, social et culturel de OUIDAH et de sa Région.
Réaliser en étroite collaboration avec les autorités politico-administratives, les travaux d’intérêt collectif pour le bien être des populations.
S’unir pour construire OUIDAH dans un esprit de solidarité et de détachement.
C’est la réalisation d’un désir collectif qui remontait aux années 1896 de tirer profit de la volonté, la détermination et l’énergie de tous les enfants de OUIDAH où qu’ils se trouvent pour redonner vie à leur cité historique et célèbre.
Pour y parvenir et alors que le Gouvernement béninois était marxiste-léniniste, il fallut tirer argument du mot d’ordre révolutionnaire : « VIVONS DE NOS PROPRES FORCES ».
Pris au mot, le gouvernement ne put s’opposer à la création de l’UGDO qui ouvrit ainsi dans un régime monolithique une brèche dans laquelle s’engouffraient les associations qui suivirent son exemple.
Ainsi était lancé un mouvement démocratique qui conquit un espace de liberté de plus en plus large, et qui devait aboutir à la Conférence des Forces Vives de la Nation et au Renouveau démocratique.