JOURNEE INTERNATIONALE DU SOUVENIR DE LA TRAITE NEGRIERE ET DE SON ABOLITION 2017
UGDO-France, en partenariat avec la Mairie de Ouidah,
organisera la Commémoration
de la
JOURNEE INTERNATIONALE DU SOUVENIR DE LA TRAITE NEGRIERE ET DE SON ABOLITION (JISTNA)
le 23 Août 2017
à la Porte du Non-Retour de Ouidah au Bénin
La journée internationale du 23 août a été initiée par l’UNESCO en 1998
Le Bénin a une obligation morale de se souvenir de la traite négrière et de ses victimes (1 million environ) qui ont été embarquées au port de OUIDAH pour le Brésil, les Caraïbes, les Etats-Unis essentiellement.
Sous la coordination de l’UGDO-France, ce devoir de mémoire est porté à OUIDAH, lieu de Mémoire, par la Commune, les Personnalités et les associations de la Ville.
Des Béninois et des Afro-descendants, ensemble, se souviendront et honoreront les victimes de l’esclavage le
23 AOÛT 2017 A LA PORTE DU NON-RETOUR OUIDAH –PLAGE
Des animations scientifiques, culturelles, cultuelles, touristiques (Conférence, projections de films, expositions, spectacles et des visites) se dérouleront au Musée d’Histoire et dans la Ville les 22 et 23 Août 2017.
VOUS ÊTES CORDIALEMENT INVITES
LA COMMEMORATION AU BENIN
La création en 2001 de l’Agence Béninoise pour la Réconciliation et le Développement (ABRD) a permis l’organisation des rencontres, colloques et manifestations culturelles avec les Afro-descendants des Etats –Unis en particulier dont « Gospels et Racines ». Le but était la Réconciliation avec les Afro-descendants. C’est en 2014 et avec la participation de l’UGDO que le Bénin a commémoré le « 23 Août » pour la première fois. L’UGDO était également aux côtés du Ministère de la Culture pour la célébration de 23 Août 2015. Plusieurs délégations d’Afro-descendants français, brésiliens et américains y avaient participé.
Au BENIN, l’organisation de la JISTNA par le Ministère de la Culture est « confidentielle » et limitée à une petite centaine d’Intellectuels, de cadres de la culture et d’Invités Caribéens et américains. La Jeunesse Béninoise n’y était pas conviée.
En 2016, l’UGDO et la Mairie de Ouidah y avaient associé la population.
HISTORIQUE
C’est dans la nuit du 22 au 23 août 1791 qu’a commencé à Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti et République dominicaine) l’insurrection qui devait jouer un rôle déterminant dans l’abolition de la traite négrière transatlantique. Quelques jours avant ce soulèvement, dans la nuit du 14 Août 1791 à Bois Caïman, Dutty Boukman y organisa une cérémonie vaudou pour un grand nombre d’esclaves. La prêtresse Mambo plonge un couteau dans un cochon noir créole sacrifié, et les assistants boivent son sang afin de devenir invulnérables. Le vaudou est ainsi un catalyseur dans la révolte des esclaves de Saint-Domingue.
OBJECTIF
La Journée Internationale du Souvenir de la Traite Négrière et de son Abolition vise à inscrire la tragédie de la traite dans la mémoire de tous les peuples.
Conformément aux objectifs du projet interculturel « La route de l’Esclave » de l’UNESCO, elle doit offrir l’occasion d’une réflexion commune sur les causes historiques, les modalités et les conséquences de cette tragédie, ainsi que d’une analyse des interactions qu’elle a générées entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques et les Caraïbes.
Quelques images des commémorations de puis 2015
C’est dans ce même esprit que les Nations Unies ont proclamé la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine (2015-2024), pour promouvoir la contribution des personnes d’ascendance africaine à la construction des sociétés modernes et garantir l’égale dignité de tous les êtres humains, sans distinction aucune.
Les Afro-descendants Américains, Brésiliens, Haïtiens et Antillais